Fin septembre 2002, Ludovic et moi-même sommes
allés aux lacs de la Forêt d’Orient, plus
précisément sur le réservoir Seine bien connu pour
ses carpes « Mammouths ».
En partant, nous ne savions pas si il y avait beaucoup de
pêcheurs. Au cas où il aurait trop de monde, nous aurions
jeté notre dévolu sur le Lac du Temple, Amance ou alors
nous aurions pris la route vers le Der.


Une fois à Orient, nous faisons le tour des secteurs de
pêche de nuit où nous ne comptons que 2 biwys. Nous optons
alors pour « Biwy city » qui est désert.
Comme nous sommes arrivés tôt le matin, nous nous
installons tranquillement et passons l’échosondeur pour
connaître les fonds et décider du placement de nos
montages.
Pour ma part, j’opte pour deux lignes eschées de
bouillettes, une ligne de noix tigrées décollées
du bas de ligne (herbier oblige) et la 4ème eschée de
Tigers équilibrées.
Ces Montages sont positionnés en bateau à des distances
allant de 60 à 150 m (devant, derrière et sur le haut
fond). Une à trois poignées de bouillettes ou de tigers
nuts accompagnent les montages.
La première nuit fut calme jusqu’à 6h30. En effet,
quelques bips se font entendrent sur ma batterie. C’est le
montage le plus éloigné du bord esché de 3 noix
tigrées équilibrées qui a intéressé
un poisson. Il n’y a pas de départ franc et je
ramène la carpe de bord. Je sens quelques coups de tête
mais pas de rush en puissance. Ce n’est pas le bœuf que je
rêve d’atteler, Ludovic épuise le poisson.
C’est une « commune »de 10 kg qui nous incite
à utiliser que des noix tigrées. Mais mon obsession
à vouloir attraper une « grosse »
m’amène à laisser 2 lignes équipées
de bigs boilies (plus sélectives que les noisettes). 3
nuits plus tard, nous comptons 7 carpes de 6 à 11 kg toutes
prises aux tigers nuts.
La nuit suivante, à 2h 20 du matin, quelques bips me
réveillent.Je prends contact, ramène le poisson et
l’épuise. J’allume ma frontale pour voir la carpe.
Je n’en crois pas yeux, c’est une « linéaire
» Certes, elle n’est pas bien grosse mais quelle
beauté !!!!!


Je ne peux pas m’empêcher de réveiller Ludovic pour
lui montrer cette merveille. Une heure après Ludovic refera une
carpe qui sera la dernière de notre session. Nous restons, en
effet 48 heures capot. Nous remballons sous la pluie avec un regret de
ne pas avoir pris une mémére, mais à mes yeux la
« linéaire » vaut bien une 20
kilos.
Fabrice Duhamel
